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24 janvier 2010

Régulation du Capitalisme : Barack Obama passe à

Régulation du Capitalisme : Barack Obama passe à l'acte!

22 janvier 2010 - 12:47

Par L’équipe de Ségolène Royal

Il y un peu plus d’un an les dirigeants de la droite française à l’unisson se posaient en fervents soutiens de Barack Obama. On a même entendu certains responsables de la droite expliquer doctement que si Obama avait été français, il serait à l’UMP…

Mais voilà les faits sont têtus. Barack Obama est de gauche bien de gauche. Hier, le 44ème Président des Etats-Unis fêtait sa première année à la tête des Etats-Unis et annonçait des mesures drastiques pour limiter la taille et le domaine d'activité des institutions financières américaines. Une première pierre en direction des mesures que nous préconisions en septembre dernier dans un long papier intitulé :
« Le capitalisme financier a besoin de réformes radicales ».

Ségolène Royal défendait notamment  la nécessité d’imposer un nouveau rapport de force face au capitalisme financier en mettant en place de nouvelles régulations, simples et robustes, permettant de recentrer les banques sur leur véritable métier, la collecte d’épargne et le prêt aux entreprises et permettant d'interdire aux établissements financiers de proposer autre chose que des produits solides, rudimentaires, robustes, bien identifiés et tracés.

En septembre dernier Ségolène Royal proposait donc « que l’Union européenne et le G 20 mettent à leur agenda la séparation entre banques de dépôts d’un coté (pour les PME et les particuliers) et banques d’investissement de l’autre, centrées sur le financement des grandes entreprises, les placements financiers et les opérations de marchés. »

C’est pourquoi on doit saluer le Président Barack Obama qui souhaite imposer à Wall Street avec l’appui du Congrès des Etats-Unis une première séparation entre les activités de dépôt (collecte de notre épargne à tous) et les activités de marché en compte propres :

« Bien que le système financier soit bien plus sain aujourd'hui qu'il n'était il y a un an, il fonctionne exactement selon les mêmes règles qui l'ont mené au bord de l'effondrement », a déclaré ainsi le président américain.
« Ma détermination de réformer le système n'est que plus forte quand je vois le retour aux vieilles méthodes », a-t-il ajouté, estimant que « c'est exactement ce genre d'irresponsabilité qui rend cette réforme nécessaire ».

De notre côté de l’Atlantique, l’heure est l’immobilisme, comme toujours lorsqu’il s’agit de ménager les intérêts des proches du pouvoir. Les banques françaises continuent de négliger leur activité de prêt aux PME et PMI pour profiter de l’embellie des marchés et développer leurs activités spéculatives en partie financées les déposants et par les contribuables. Avec la bénédiction de Nicolas Sarkozy, l’homme des beaux discours sur la moralisation et la régulation du capitalisme mais qui ne moralise ni ne régule rien.

Plutôt que de se prétendre plus à gauche que les démocrates américains, le gouvernement français devrait agir concrètement pour que les banques soient à nouveau aux côtés des entrepreneurs et des salariés tout en prévenant les crises futures.
L’urgence économique et sociale est là.

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